Projet de loi consommation : le Parlement bouleverse les relations commerciales au profit des multinationales de l’agroalimentaire
Conséquence immédiate de cette réforme :
le pouvoir d’achat des français sera impacté fortement, avec une augmentation des prix de l’ordre de 5%
L’Assemblée Nationale a adopté, en deuxième lecture, le projet de loi consommation qui bouleverse les règles régissant les relations commerciales fixées par la Loi de Modernisation de l’Economie (LME) en 2008. Les députés ont fortement remis en cause les équilibres fondamentaux régissant les relations entre les distributeurs et leurs fournisseurs.
Cette modification législative majeure va avoir pour conséquence une hausse des prix de tous les produits de grande consommation.
Les mesures adoptées modifient en profondeur les règles de négociation des prix d’achat des produits par les distributeurs. Cette avancée fondamentale de la LME a permis, depuis 2008, une stabilité des prix. La conséquence sera un risque de hausse des prix de l’ordre de 5%, moyenne des demandes d’augmentation, souvent injustifiées, des grands industriels depuis plusieurs années.
La FCD conteste vigoureusement cette réforme, dans cette période économique fragile, et en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics pour que ne soit pas entamé encore plus le pouvoir d’achat des Français.
La responsabilité s’impose à tous, aujourd’hui, pour que de tels bouleversements et leurs conséquences économiques graves soient supprimés, lors du vote de ce texte au Sénat.