Prix des fruits et légumes : les marges nettes des enseignes de la distribution sont négatives

La Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD) tient à rappeler la réalité des chiffres du rayon fruits et légumes, suite aux affirmations erronées du syndicat minoritaire Modef.

En juin dernier, les enseignes de la FCD ont publié, en toute transparence, leurs marges nettes par rayon. Ces chiffres ont été transmis à l'Observatoire des prix et des marges. En ce qui concerne le rayon fruits et légumes, il apparaît que les marges moyennes sont négatives : -0,74%.

En ce qui concerne la formation des prix des fruits et légumes, il convient, tout d’abord,  de préciser que les enseignes de la distribution achètent majoritairement les fruits et légumes, vendus dans leurs magasins, auprès de coopératives et d’expéditeurs, en charge de leur commercialisation et de leur conditionnement. Une fois les fruits et légumes achetés par les distributeurs, un certain nombre de charges incompressibles doivent être prises en compte avant de fixer les prix de vente :  

-          Le transport et la logistique des produits ;

-          l’ensemble des charges du magasin : les loyers, les taxes, les impôts, les frais de personnel…

-          et le coût de la perte, c’est-à-dire des produits abimés, impropres à la consommation ;

 

Ainsi, en 2011, si on décompose les prix du rayon fruits et légumes sur une base 100 :

-          Prix payés par les enseignes pour l’achat des fruits et légumes aux expéditeurs : 57,08%

-          Transport et logistique : 7,5%

-          Total des charges du magasin : 28,16%

-          Perte : 8%

 

Ces chiffres montrent que les marges des enseignes sont extrêmement faibles, voire négatives en moyenne : -0,74%.

Les enseignes de la distribution font la promotion des fruits et légumes et offrent à leurs clients une large gamme de produits, accessibles à tous, ce qui profite à l’ensemble de la filière. Ce travail de partenariat doit se développer et se concentrer sur l’offre et la qualité des produits plutôt que sur de faux débats.

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