Économie, EMPLOI, FISCALITÉ

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Les tendances de consommation des Français

Les Français déclarent fréquenter 2 à 3 enseignes en moyenne pour leurs courses du quotidien. Ils se rendent principalement en grandes surfaces (supermarché à 60% et hypermarché à 58%), cependant ils diversifient leurs lieux d’achat dans les commerces de bouche (30%), les magasins de proximité et les superettes (29%), les magasins de produits Bio (18%). Ils sont 76% à consacrer plus d’une heure par semaine à faire leurs courses, la moyenne étant de 1h30 par semaine. (Source: Baromètre Shopper in-Store Media / IPSOS 2019)

Plus de 60% des Français se rendent au moins toutes les 2 semaines en hypers et supermarchés. La part d’individus déclarant fréquenter les supermarchés au moins une fois par mois a gagné plus de 10 points entre 2012 et 2017. (Source: Credoc)

Les consommateurs mixent de plus en plus les achats physiques et en ligne:  en 2017, la part de personnes ayant déjà fait leurs courses sur Internet est passé à 55%, contre 30% en 2010. En France, 26% des web-acheteur commandent en ligne au moins 1 fois par semaine. (Sources: Enquête OpinionWay – Diebold Nixdorf)

Pour plus d'information sur les tendances de consommation:

L'emploi dans la distribution

Le secteur du commerce et de la distribution compte parmi ceux qui offrent le plus d'opportunités de carrière en France et dans le monde, et ce quel que soit le niveau de qualification.

Le commerce de détail alimentaire comptait, en 2018, 661 141 salariés, dont
329 096 en hypermarchés et 269 979 en supermarchés (Source: Accoss Stat). Entre 2010 et 2018 la croissance de l'emploi dans le commerce de détail a été de +5.3% (+90 000 emplois) contre +2.8% pour l'ensemble des secteurs privés (Source: Dares). 

Pour plus d'information sur l'emploi :

L'enjeu de l'égalité des conditions de concurrence entre les formes de commerce

L’enjeu est avant tout celui de l’emploi. Le commerce de détail dans sa globalité représente 1,8 million d’emploi et est souvent le premier employeur local. A chiffre d’affaire égal, les magasins emploient 2 à 3 fois plus de salariés que le commerce électronique. Il s’agit également de préserver le rôle primordial que joue le commerce physique dans le lien social dans notre société.

La fiscalité du commerce a été construite sur le physique alors que l’économie l’est aujourd’hui de moins en moins. Près de 90 taxes et prélèvements pèse sur le secteur du commerce. Le seul total des taxes foncières représente actuellement 1 à 2% du chiffre d'affaire des enseignes, soit le plus souvent davantage que la marge nette annuelle des magasins. Les "pures players" étrangers bénéficient quant à eux d'une fiscalité bien plus faible. 

Une politique d’égalité des conditions de concurrence entre magasins physiques, e-commerçants français et acteurs transnationaux s'impose donc.  Elle passe par la mise en place d'une fiscalité identique pour toutes les formes de commerce.

Pour en savoir plus sur la fiscalité du commerce:   Icon Fiche pédagogique FCD n°3 - La Fiscalité du Commerce.pdf (228,8 Kio)

L'égalité des conditions de concurrence passe aussi par l'amplitude d'ouverture des commerces. L'ouverture des magasins est indispensable au maintien de l'attractivité du commerce physique. Face au e-commerce, les magasins physiques innovent et développent un modèle omnicanal. Mais le premier service à offrir aux consommateurs reste celui d'être ouvert et le commerce alimentaire reste pourtant entravé par des règles très contraignantes. Face au système actuel très complexe, la FCD plaide pour des règles favorables à l'activité, à l'emploi... et lisibles pour tous.

Pour en savoir plus sur les règles en matière d'ouverture dominicale des magasins:  Icon Fiche pédagogique FCD n°6 - L'ouverture dominicale des magasins.pdf (283,4 Kio)